Nos conseillers spécialisés sont là pour vous !

5 questions brûlantes
sur le traitement des surfaces pour votre prochain projet

Une grande partie du travail du bois consiste à traiter les surfaces : aplanir, poncer, huiler, cirer – vous connaissez la procédure. Ou peut-être pas. Nous avons rassemblé des réponses aux préoccupations les plus courantes qu’un bricoleur pourrait avoir lorsqu'il s'agit d'obtenir une finition lisse. Accompagné de quelques offres intéressantes sur des produits qui peuvent vous aider 💪



1. Comment redresser une planche qui a pris des airs de rebelle ? >>

2. Puis-je vendre mes marques de ponçage comme un élément de design (ou devrais-je plutôt les corriger)? >>

3. Cirer ou huiler ? >>

4. On est en 2025. Est-il trop tard pour commencer un projet de table rivière en époxy ? >>

5. Je déteste la poussière. >>

Découvrez nos offres avant de plonger dans la FAQ


1. Comment redresser une planche qui a pris des airs de rebelle ?

Vous avez trouvé la planche parfaite – pleine de caractère, mais malheureusement pas très droite. Que faire ?

"Si vous l'avez, utilisez-le" – Dégauchisseuse et Raboteuse
Le rêve absolu : dégauchir une face, puis raboter l'autre. Rapide, précis… mais seulement si vous avez (ou avez accès à) du matériel de pro.

"On va régler ça vite" – Usine de planage de planches
Des grandes planches, sans prise de tête. Fixez, laissez la machine travailler. C’est un investissement, mais ça vous fera économiser du temps, de l’énergie et peut-être quelques jurons devant les voisins.

 

"Les vieilles méthodes" – Rabots manuels
Pour les puristes et les amateurs de fitness. Repérez les zones hautes, rabotez, poncez, et admirez vos avant-bras en béton.

"Mode scientifique fou" – Planche à défonceuse
Pas de dégauchisseuse ? Pas de souci. Fabriquez une planche à défonceuse, montez une fraise de surfacage et faites aller votre défonceuse comme si vous tondiez un mini-lawn en bois. Préparez-vous à la sciure. Partout.

Au final ? Il n’y a pas de "bonne" méthode, juste celle qui vous convient. Choisissez votre arme et mettez cette planche au pas !

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2. Puis-je vendre mes marques de ponçage comme un élément de design (ou devrais-je plutôt les corriger) ?

Bonne nouvelle : ces tourbillons sont 100 % votre œuvre ! Certes, la ponceuse y est pour quelque chose, mais c’est surtout vous. Autre bonne nouvelle : vous pouvez les éviter grâce à nos conseils ci-dessous ! Mauvaise nouvelle : ceux qui sont déjà là, mieux vaut les corriger. 🙂

Grain – Ne sautez pas d’étapes

Commencer avec un grain de 40 et s’étonner que la planche ressemble à un chemin de gravier ? C’est logique. Les grains grossiers enlèvent de la matière, ils ne lissent pas. Allez-y progressivement pour une finition impeccable.

Granulométrie pour le ponçage du bois

Granulométrie Utilisation Ponçage
jusqu'à 60 Ponçage de vieilles couches de vernis et autres résidus Ponçage grossier
60 Pré-ponçage de bois massif Ponçage grossier
60 - 120 Ponçage de surfaces en bois massif fraisées et rabotées ; ponçage de surfaces plaquées Pré-ponçage
120 - 220 Ponçage de bois massif, de surfaces plaquées et de surfaces trempées Ponçage de finition
220 - 320 Ponçage de bois massif et de surfaces plaquées Ponçage de finition
plus de 320 Ponçage de surfaces apprêtées, intermédiaires et finies Ponçage de finition

Poussière – Le saboteur invisible

La poussière a l’air inoffensive, mais elle est sournoise. Elle s’infiltre dans votre abrasif et laisse des rayures inattendues. Alors, ne négligez pas le nettoyage : passez l’aspirateur, essuyez, faites tout ce qu’il faut pour garder votre surface propre.

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Pression – Laissez la ponceuse faire le travail

On comprend, vous avez des muscles. Mais votre ponceuse n’en a pas besoin. Appuyer trop fort sur l’outil ne fera que laisser des marques de pression. Laissez-la trouver son propre rythme et vous obtiendrez une finition bien plus nette.

Le ponçage, c’est une question de régularité, pas de vitesse

Si vous faites des allers-retours frénétiques comme si vous étiez en plein rallye, le résultat ne sera pas uniforme. Prenez votre temps, suivez un mouvement fluide et contrôlé. Croisez vos passes et vous éviterez ces traces qui vous feront douter du résultat final.

Alors, peut-on vendre les tourbillons ?

Bien sûr... si vous vendez un look « rustique » ou que vous vous positionnez comme le Picasso du bois. Mais si vous préférez éviter d’avoir à justifier vos « choix artistiques », un petit coup de ponceuse supplémentaire fera l’affaire. C’est généralement plus rapide qu’il n’y paraît et ça vous épargnera bien des questions gênantes sur vos intentions artistiques. 😉

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3. CIRER OU HUILER ?

Ah, la grande question. Certains ne jurent que par la cire, d’autres ne toucheraient rien d’autre que l’huile. Et puis il y a ceux qui prennent ce qui leur tombe sous la main et croisent les doigts. Mais si vous voulez une finition belle, durable et sans entretien fastidieux, l’huile reste la meilleure option. Voici pourquoi :

Pourquoi l’huile l’emporte toujours

  • Elle pénètre en profondeur : L’huile s’infiltre dans les fibres du bois, mettant en valeur le veinage tout en offrant une vraie protection. La cire ? Elle reste en surface, jolie au début, mais dès qu’elle s’use, votre « charme rustique » risque de virer à « projet abandonné ».
  • Facile à entretenir : Pas besoin de polir ou de refaire des retouches constamment. Appliquez, laissez pénétrer, essuyez l’excédent, et c’est fini. La cire, elle, demande des applications régulières… surtout si vous comptez vraiment utiliser l’objet que vous venez de finir.
  • Elle vieillit bien : Une surface huilée se patine avec le temps, devenant encore plus belle. La cire, en revanche, donne un éclat temporaire qui nécessite une surveillance constante. Idéal si vous aimez le travail en plus, sinon, l’huile est un bien meilleur choix.
  • Un rendu naturel : L’huile laisse le bois respirer, avec un toucher authentique, sans effet artificiel ni couche superficielle. La cire offre une douceur satinée, mais elle privilégie l’esthétique à la résistance.

 

Alors, pourquoi choisir la cire ?

  • Une douceur incomparable : La cire donne une finition soyeuse que certains adorent. Mais elle ne protège ni des taches, ni des rayures, ni de l’usure quotidienne. Un peu comme une belle nappe : elle embellit, mais ne protège pas vraiment.
  • Parfait pour les meubles décoratifs : La cire convient aux pièces peu sollicitées : vitrines, étagères, bureaux décoratifs. Mais pour une table de cuisine, un plan de travail ou tout ce qui subit un usage intensif ? L’huile, sans hésitation.
  • Le plaisir de l’entretien : Certains aiment bichonner leurs meubles et apprécient le rituel du polissage et du cirage régulier. Si c’est votre cas et que les avantages ci-dessus vous attirent, alors foncez !

Le verdict ?

Si vous cherchez une finition durable, facile à entretenir et qui protège réellement le bois, l’huile est le choix évident. La cire a son charme, mais si vous ne voulez pas passer votre temps à l’entretenir, l’huile reste la meilleure option.

Huile et Cire d'Oli Natura®


4. On est en 2025. Est-il trop tard pour commencer un projet de table rivière en époxy ?

Alors, l’époxy est-il officiellement démodé ? Pas mort, mais ses heures de gloire sont derrière lui. Il y a quelques années, impossible de faire défiler cinq minutes sans tomber sur une autre table rivière époustouflante. Chaque DIY YouTuber versait des ruisseaux bleu néon dans du bois, et au moins la moitié d’entre eux ont appris à la dure que les bulles d’air ne disparaissent pas comme par magie. 😄

Qu'est-ce qui est toujours d'actualité ?

L'incontournable bouche-trou pour fissures. Si votre bois a plus de fissures que de bois proprement dit, l’époxy reste votre héros. Il stabilise les matériaux abîmés, comble les nœuds et sauve des pièces qui seraient autrement destinées au feu.

Les incrustations subtiles ? Toujours classe. Une petite touche d’époxy peut être élégante—mais évitez d’engloutir toute la planche sous du plastique.

Le mat l'emporte sur le brillant. Ce fini épais et vitreux ? Il commence à ressembler plus à un comptoir en plastique qu’à du travail du bois de qualité. Aujourd’hui, beaucoup de gens le poncent pour obtenir une brillance plus douce, permettant au bois de garder son caractère naturel.

Notre ami Habu montre comment utiliser l’époxy avec finesse...


 

Qu'est-ce qui est en train de disparaître ?

Les tables rivière géantes et néon. La tendance a fait son temps. Si vous n’en avez pas encore fait une... Eh bien, admirez-les à distance.

L’époxy bon marché qui jaunit après un an. Beaucoup ont compris que "verser et prier" n’est pas une stratégie de finition durable.

Les titres YouTube clickbait du genre « Échec époxy !!! ». À ce stade, on sait tous que mauvais mélange, mauvaise préparation et mauvaise chance mènent à de mauvais résultats. Pas de surprises là-dedans.

Verdict final ?

L’époxy n’est plus une mode, c’est juste un autre outil. Bien utilisé, il a toujours sa place dans l’atelier. Utilisé comme en 2019, vous aurez l’air d’avoir redécouvert les jeans pattes d’eph.

Alors, gardez-le subtil, gardez-le intelligent — et retournez à l’atelier !

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5. I hate dust.

Ce n’est pas une question, mais c’est une vérité universelle. Ceux qui ont déjà poncé connaissent la lutte. La poussière se dépose partout : sur vos outils, vos vêtements, et, finalement, dans vos poumons. Et, d’une manière ou d’une autre, elle ne semble jamais complètement disparaître, peu importe combien vous nettoyez.

La solution ? Un masque adapté. Cherchez-en un qui respecte les normes EN140:1998—une véritable protection de qualité professionnelle, pas juste quelque chose qui vous protège des gros morceaux. Associez-le à un filtre P3 (BS EN143:2000 / A1 P3 (RD)), et vous bloquez au moins 99,95 % des particules en suspension dans l’air avant qu’elles ne transforment votre système respiratoire en un collecteur de sciure.

Encore mieux, optez pour un modèle réutilisable. Un nettoyage rapide, un filtre neuf quand nécessaire, et vous êtes prêt pour le long terme.

Si vous voulez vraiment garder une longueur d’avance sur la poussière, pensez à la technologie de filtration HESPA. Elle capte même les particules ultra-fines—celles que vous ne voyez pas mais que vous ne voulez certainement pas inhaler. Particulièrement utile lorsque vous poncez du bois dur ou tout autre matériau qui génère des débris très fins.

En résumé : un bon masque signifie moins de poussière là où elle ne devrait pas être. Comme dans vos poumons. Ou dans votre café.

Masques, filtres et plus